Titre : |
Souffrances sociales : Philosophie, psychologie et politique |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Emmanuel Renault (1967-....), Auteur |
Editeur : |
La Découverte, 2008 |
Collection : |
Armillaire, ISSN 0756-2713 |
Description : |
1 volume (405 p.) |
Présentation : |
graph. |
Format : |
22 cm |
ISBN/ISSN : |
978-2-7071-5401-9 |
Prix : |
29,50 euros |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
sociologie société psychologie philosophie souffrance pouvoir pathologie sociale pauvreté capitalisme médecine sociale |
Index. décimale : |
302.5 Relations de l'individu avec la société (comportements) |
Résumé : |
La question de la souffrance est dune actualité politique paradoxale. Si nos responsables politiques ne cessent de parler de la « souffrance des gens » ou de la « France qui souffre », on continue de toutes parts à contester que le terme de souffrance puisse désigner de véritables problèmes sociaux, et faire lobjet dun usage politique pertinent. Certains dénoncent dans la problématique de la souffrance la vision dindividus réduits à des victimes impuissantes. Dautres dénoncent le paternalisme dun Etat qui prétendrait soccuper du bonheur des individus. Dautres encore y voient une nouvelle figure du biopouvoir et une psychologisation, voire une médicalisation du social. Enfin, nombreux sont ceux pour qui la problématique de la souffrance fait écran à la perception juste du poids des structures de la domination et de lexploitation. À travers un examen critique des modèles théoriques par lesquels la sociologie et la psychologie, mais aussi léconomie politique, la médecine sociale et lanthropologie médicale, ont tenté de décrire la souffrance, Emmanuel Renault montre que la souffrance sociale est un objet susceptible dêtre défini rigoureusement. À lépoque du capitalisme néolibéral, une conception générale de la souffrance permet ainsi déclairer un certain nombre de débats théoriques brûlants (en psychologie et en sociologie du travail et de lexclusion notamment) tout en contribuant à une relance de la critique adaptée à la forme actuelle de la question sociale. Décrire la souffrance vécue, la constituer en objet de récit et de connaissance contribue à sortir des pans entiers de la société de linvisibilisation, à rendre aux individus une capacité de revendiquer et dagir collectivement pour transformer les conditions de leur existence. |
Souffrances sociales : Philosophie, psychologie et politique [texte imprimé] / Emmanuel Renault (1967-....), Auteur . - La Découverte, 2008 . - 1 volume (405 p.) : graph. ; 22 cm. - ( Armillaire, ISSN 0756-2713) . ISBN : 978-2-7071-5401-9 : 29,50 euros Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
sociologie société psychologie philosophie souffrance pouvoir pathologie sociale pauvreté capitalisme médecine sociale |
Index. décimale : |
302.5 Relations de l'individu avec la société (comportements) |
Résumé : |
La question de la souffrance est dune actualité politique paradoxale. Si nos responsables politiques ne cessent de parler de la « souffrance des gens » ou de la « France qui souffre », on continue de toutes parts à contester que le terme de souffrance puisse désigner de véritables problèmes sociaux, et faire lobjet dun usage politique pertinent. Certains dénoncent dans la problématique de la souffrance la vision dindividus réduits à des victimes impuissantes. Dautres dénoncent le paternalisme dun Etat qui prétendrait soccuper du bonheur des individus. Dautres encore y voient une nouvelle figure du biopouvoir et une psychologisation, voire une médicalisation du social. Enfin, nombreux sont ceux pour qui la problématique de la souffrance fait écran à la perception juste du poids des structures de la domination et de lexploitation. À travers un examen critique des modèles théoriques par lesquels la sociologie et la psychologie, mais aussi léconomie politique, la médecine sociale et lanthropologie médicale, ont tenté de décrire la souffrance, Emmanuel Renault montre que la souffrance sociale est un objet susceptible dêtre défini rigoureusement. À lépoque du capitalisme néolibéral, une conception générale de la souffrance permet ainsi déclairer un certain nombre de débats théoriques brûlants (en psychologie et en sociologie du travail et de lexclusion notamment) tout en contribuant à une relance de la critique adaptée à la forme actuelle de la question sociale. Décrire la souffrance vécue, la constituer en objet de récit et de connaissance contribue à sortir des pans entiers de la société de linvisibilisation, à rendre aux individus une capacité de revendiquer et dagir collectivement pour transformer les conditions de leur existence. |
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