Titre : |
Après la fin du monde : Critique de la raison apocalyptique |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Michaël Fssel (1974-....), Auteur |
Mention d'édition : |
[Nouvelle éd. avec une] postface inédite |
Editeur : |
Paris : Éditions du Seuil, 2019 |
Collection : |
Points |
Sous-collection : |
Essais num. 869 |
Description : |
1 vol. (307 p.) |
Présentation : |
couv. ill. en coul. |
Format : |
18 cm |
ISBN/ISSN : |
978-2-7578-7657-2 |
Prix : |
9,50 euros |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
sociologie société apocalypse crise sanitaire écologie généalogie colère Hitler catastrophe cosmopolitisme |
Index. décimale : |
124 Téléologie |
Résumé : |
Notre temps est, dit-on, celui des catastrophes. Face aux crises sanitaires, écologiques ou à la menace nucléaire, la croyance dans le progrès a cédé la place à langoisse. Cette résurgence des thèmes apocalyptiques est plus quun symptôme. La dissolution moderne des hiérarchies traditionnelles a provoqué une nouvelle inquiétude : devoir vivre « après la fin du monde ». Ce livre propose une généalogie de lidée de fin du monde qui distingue deux voies de la modernité : celle qui privilégie la vie et sa conservation, aujourdhui à luvre dans la plupart des conceptions précautionneuses du réel ; celle qui fait du monde le thème principal de la philosophie en même temps quun enjeu politique primordial. Michaël Fssel interprète les peurs apocalyptiques actuelles à partir dexpériences contemporaines où les sujets sont dépossédés du monde. Le triomphe de la technique sur laction, du capital sur le travail, du besoin sur le désir sont autant de phénomènes qui expliquent pourquoi lon est pressé de voir finir un monde que lon a déjà perdu. Les théories de la catastrophe ne se soucient plus de savoir quel monde mérite dêtre défendu. Le plus urgent nest pas déviter lapocalypse à venir, mais de réinvestir le monde après sa disparition comme ordre hiérarchique. En ce sens, le fait que la fin du monde a déjà eu lieu est une bonne nouvelle qui nous place face à une alternative : perpétuer la vie ou édifier un espace pour le possible. |
Après la fin du monde : Critique de la raison apocalyptique [texte imprimé] / Michaël Fssel (1974-....), Auteur . - [Nouvelle éd. avec une] postface inédite . - Paris : Éditions du Seuil, 2019 . - 1 vol. (307 p.) : couv. ill. en coul. ; 18 cm. - ( Points. Essais; 869) . ISBN : 978-2-7578-7657-2 : 9,50 euros Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
sociologie société apocalypse crise sanitaire écologie généalogie colère Hitler catastrophe cosmopolitisme |
Index. décimale : |
124 Téléologie |
Résumé : |
Notre temps est, dit-on, celui des catastrophes. Face aux crises sanitaires, écologiques ou à la menace nucléaire, la croyance dans le progrès a cédé la place à langoisse. Cette résurgence des thèmes apocalyptiques est plus quun symptôme. La dissolution moderne des hiérarchies traditionnelles a provoqué une nouvelle inquiétude : devoir vivre « après la fin du monde ». Ce livre propose une généalogie de lidée de fin du monde qui distingue deux voies de la modernité : celle qui privilégie la vie et sa conservation, aujourdhui à luvre dans la plupart des conceptions précautionneuses du réel ; celle qui fait du monde le thème principal de la philosophie en même temps quun enjeu politique primordial. Michaël Fssel interprète les peurs apocalyptiques actuelles à partir dexpériences contemporaines où les sujets sont dépossédés du monde. Le triomphe de la technique sur laction, du capital sur le travail, du besoin sur le désir sont autant de phénomènes qui expliquent pourquoi lon est pressé de voir finir un monde que lon a déjà perdu. Les théories de la catastrophe ne se soucient plus de savoir quel monde mérite dêtre défendu. Le plus urgent nest pas déviter lapocalypse à venir, mais de réinvestir le monde après sa disparition comme ordre hiérarchique. En ce sens, le fait que la fin du monde a déjà eu lieu est une bonne nouvelle qui nous place face à une alternative : perpétuer la vie ou édifier un espace pour le possible. |
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