Détail de l'indexation
401.4 : Philosophie et théorie - Communication 401.41 Sémiotique - Analyse du discours
401.9 Psycholinguistique 401.93 Psycholinguistique : acquisition du langage |
Ouvrages du CDI en indexation 401.4 (2)
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Ce que parler veut dire / Pierre BOURDIEU / Fayard (1982)
Titre : Ce que parler veut dire : L'économie des échanges linguistiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre BOURDIEU (1930-2002), Auteur Editeur : Fayard, 1982 Description : 243 p. ISBN/ISSN : 978-2-213-01216-2 Prix : 18,30 euros Langues : Français (fre) Mots-clés : sociologie société sciences sociales communication linguistique Index. décimale : 401.4 Philosophie et théorie - Communication Résumé : Le discours n'est pas seulement un message destiné à être déchiffré; c'est aussi un produit que nous livrons à l'appréciation des autres et dont la valeur se définira dans sa relation avec d'autres produits plus rares ou plus communs. L'effet du marché linguistique, qui se rappelle à la conscience dans la timidité ou dans le trac des prises de parole publiques, ne cesse pas de s'exercer jusque dans les échanges les plus ordinaires de l'existence quotidienne: témoins les changements de langue que, dans les situations de bilinguisme, sans même y penser, les locuteurs opèrent en fonction des caractéristiques sociales de leur interlocuteur; ou, plus simplement, les corrections que doivent faire subir à leur accent, dès qu'ils sont placés en situation officielle, ceux qui sont ou se sentent les plus éloignés de la langue légitime.
Instrument de communication, la langue est aussi signe extérieur de richesse et un instrument du pouvoir. Et la science sociale doit essayer de rendre raison de ce qui est bien, si l'on y songe, un fait de magie: on peut agir avec des mots, ordres ou mots d'ordre. La force qui agit à travers les mots est-elle dans les paroles ou dans les porte-parole? On se trouve ainsi affronté à ce que les scolastiques appelaient le mystère du ministère, miracle de la transsubstantiation qui investit la parole du porte-parole d'une force qu'elle tient du groupe même sur lequel elle l'exerce.
Ayant ainsi renouvelé la manière de penser le langage, on peut aborder le terrain par excellence du pouvoir symbolique, celui de la politique, lieu de la prévision comme prédiction prétendant à produire sa propre réalisation. Et comprendre, dans leur économie spécifique, les luttes les plus éloignées, en apparence, de toute rationalité économique, comme celles du régionalisme ou du nationalisme. Mais on peut aussi, à titre de vérification, porter au jour l'intention refoulée de textes philosophiques dont la rigueur apparente n'est souvent que la trace visible de la censure particulièrement rigoureuse du marché auquel ils se destinent.Ce que parler veut dire : L'économie des échanges linguistiques [texte imprimé] / Pierre BOURDIEU (1930-2002), Auteur . - Fayard, 1982 . - 243 p.
ISBN : 978-2-213-01216-2 : 18,30 euros
Langues : Français (fre)
Mots-clés : sociologie société sciences sociales communication linguistique Index. décimale : 401.4 Philosophie et théorie - Communication Résumé : Le discours n'est pas seulement un message destiné à être déchiffré; c'est aussi un produit que nous livrons à l'appréciation des autres et dont la valeur se définira dans sa relation avec d'autres produits plus rares ou plus communs. L'effet du marché linguistique, qui se rappelle à la conscience dans la timidité ou dans le trac des prises de parole publiques, ne cesse pas de s'exercer jusque dans les échanges les plus ordinaires de l'existence quotidienne: témoins les changements de langue que, dans les situations de bilinguisme, sans même y penser, les locuteurs opèrent en fonction des caractéristiques sociales de leur interlocuteur; ou, plus simplement, les corrections que doivent faire subir à leur accent, dès qu'ils sont placés en situation officielle, ceux qui sont ou se sentent les plus éloignés de la langue légitime.
Instrument de communication, la langue est aussi signe extérieur de richesse et un instrument du pouvoir. Et la science sociale doit essayer de rendre raison de ce qui est bien, si l'on y songe, un fait de magie: on peut agir avec des mots, ordres ou mots d'ordre. La force qui agit à travers les mots est-elle dans les paroles ou dans les porte-parole? On se trouve ainsi affronté à ce que les scolastiques appelaient le mystère du ministère, miracle de la transsubstantiation qui investit la parole du porte-parole d'une force qu'elle tient du groupe même sur lequel elle l'exerce.
Ayant ainsi renouvelé la manière de penser le langage, on peut aborder le terrain par excellence du pouvoir symbolique, celui de la politique, lieu de la prévision comme prédiction prétendant à produire sa propre réalisation. Et comprendre, dans leur économie spécifique, les luttes les plus éloignées, en apparence, de toute rationalité économique, comme celles du régionalisme ou du nationalisme. Mais on peut aussi, à titre de vérification, porter au jour l'intention refoulée de textes philosophiques dont la rigueur apparente n'est souvent que la trace visible de la censure particulièrement rigoureuse du marché auquel ils se destinent.Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 026214 401.4 BOU livre BU Keraudren 400 Linguistiques / Langues Disponible 026215 401.4 BOU livre BU Keraudren 400 Linguistiques / Langues Disponible L'énonciation / Catherine Kerbrat-Orecchioni / Armand Colin (2024)
Titre : L'énonciation Type de document : texte imprimé Auteurs : Catherine Kerbrat-Orecchioni (1943-....), Auteur Mention d'édition : 4e édition Editeur : Armand Colin, 2024 Collection : U. Linguistique (Paris), ISSN 1251-4764 Description : 1 vol. (267 p.) Présentation : couv. ill. en coul., schémas, tabl. Format : 24 cm ISBN/ISSN : 978-2-200-63539-8 Prix : 29 euros Langues : Français (fre) Mots-clés : énonciation linguistique langage parole Index. décimale : 401.4 Philosophie et théorie - Communication Résumé : Le concept d'énonciation fait figure de symbole et de catalyseur de la « mutation » qui caractérise la recherche linguistique aujourd'hui. L'auteur tente de définir et de circonscrire ce concept de manière extensive d'abord puis restrictive ; l'essentiel de son étude consiste à décrire systématiquement, à partir d'exemples concrets, les traces de l'inscription du sujet parlant dans l'énoncé, c'est-à-dire « la subjectivité dans le langage » (Benveniste), subjectivité en un sens strictement linguistique, mais qui ne cesse de côtoyer et d'interpeller les usages communs de ce terme aussi problématique qu'indispensable. Revenant ensuite à une conception plus large et plus diversifiée des phénomènes énonciatifs, l'ouvrage s'achève sur une introduction à la « pragmatique du langage ». Faire de la linguistique, c'est toujours faire « l'anatomie d'un rapport », c'est rendre compte de la façon dont les « sens sont appariés aux sons ». Or, ils le sont par des sujets fort diversement « compétents » : il est temps de réintroduire le sujet parlant dans la formulation de ces règles de correspondance. Telle est en tout cas l'idée centrale que cet ouvrage défend et illustre. L'énonciation [texte imprimé] / Catherine Kerbrat-Orecchioni (1943-....), Auteur . - 4e édition . - Armand Colin, 2024 . - 1 vol. (267 p.) : couv. ill. en coul., schémas, tabl. ; 24 cm. - (U. Linguistique (Paris), ISSN 1251-4764) .
ISBN : 978-2-200-63539-8 : 29 euros
Langues : Français (fre)
Mots-clés : énonciation linguistique langage parole Index. décimale : 401.4 Philosophie et théorie - Communication Résumé : Le concept d'énonciation fait figure de symbole et de catalyseur de la « mutation » qui caractérise la recherche linguistique aujourd'hui. L'auteur tente de définir et de circonscrire ce concept de manière extensive d'abord puis restrictive ; l'essentiel de son étude consiste à décrire systématiquement, à partir d'exemples concrets, les traces de l'inscription du sujet parlant dans l'énoncé, c'est-à-dire « la subjectivité dans le langage » (Benveniste), subjectivité en un sens strictement linguistique, mais qui ne cesse de côtoyer et d'interpeller les usages communs de ce terme aussi problématique qu'indispensable. Revenant ensuite à une conception plus large et plus diversifiée des phénomènes énonciatifs, l'ouvrage s'achève sur une introduction à la « pragmatique du langage ». Faire de la linguistique, c'est toujours faire « l'anatomie d'un rapport », c'est rendre compte de la façon dont les « sens sont appariés aux sons ». Or, ils le sont par des sujets fort diversement « compétents » : il est temps de réintroduire le sujet parlant dans la formulation de ces règles de correspondance. Telle est en tout cas l'idée centrale que cet ouvrage défend et illustre. Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 027467 401.4 KER livre BU Keraudren 400 Linguistiques / Langues Disponible